Pourquoi certainnes personnes ne trouvent-elles pas l'amour ? Et pourquoi restent-elles seules aussi longtemps ? A Lazone 51 est un rectangle d'approximativement 155 km 2 dans le comté de Lincoln au Nevada, à environ 100 miles ou 160 km au nord-ouest de Las Vegas.Elle fait partie du vaste (12 140 km 2) territoire de l'USAF de Nellis (Nellis Air Force Range ou NAFR).La zone 51 est formée principalement de la vallée Emigrant Valley, bordée par les chaînes de montagnes Groom et Pourquoine trouve t'on plus le parfum ode à l'amour sur votre site? Fast Money. Messages sans réponse Sujets actifs Débat 21 Vos films paranormaux Auteur Message Napoléon Sujet du message Débat 21 Vos films paranormauxPublié 23 Janvier 2010, 1216 Empereur du chat Inscription 12 Août 2008, 2257Messages 1895 Spoiler Débat très très riche. Merci encore à tout le monde. _________________Da funky emperor ! Haut Qui est en ligne ? Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur inscrit et 1 invité Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas transférer de pièces jointes dans ce forum On parle beaucoup de l’armoise annuelle ces derniers temps, Artemisia annua. Personnellement, cela fait plusieurs années que je la cultive au jardin. C’est une plante qui m’intéresse beaucoup car elle a un fort potentiel en ce qui concerne le traitement de la malaria et probablement du cancer. Je vais vous faire un résumé de toutes mes recherches dans cet article/vidéo. NOTE la plante est actuellement interdite en France dans les herboristeries. Et je n'ai pour l'instant pas évalué de fournisseurs, je ne peux donc pas vous faire de recommandations de ce point de vue là. Description botanique L'armoise annuelle n’est pas une plante de chez nous, bien que vous la trouverez naturalisée dans certaines régions française Provence, Languedoc-Roussillon et Vallée du Rhone en particulier 1. C’est une plante annuelle, comme son nom l’indique, de la famille des Astéracées. La plante peut devenir très grande. J’ai déjà eu des plantes de 2 m de haut dans mon jardin et je sais qu’elles peuvent parfois atteindre 3 m. Et regardez comme elle se développe bien en pot aussi, on peut donc la faire pousser sur un balcon ensoleillé. La plante a des tiges très ramifiées. Les feuilles sont très divisées. C’est une astéracée, donc les fleurs sont en fait des capitules floraux. Ils sont petits, disons 1 à 2 mm de diamètre, de couleur jaune et ils sont localisés en grappe. Vous trouverez tout au long de cet article des photos pour illustrer cette description. La plante adore le plein soleil et n'a pas besoin d’une terre riche. Au contraire une terre pauvre fera très bien l’affaire. Pas besoin de beaucoup d’eau une fois qu’elle est bien établie. Elle n’a pas l’air d’attraper de maladies, elle se ressème très facilement, c’est donc un cadeau incroyable de la nature pour une plante qui a un tel potentiel thérapeutique. Mise à jour suite à la réception d'un commentaire de Lucile Cornet-Vernet La germination et la taille des plantes n’est malheureusement pas la même en Afrique … difficile germination , dormance incompréhensible des semences et taille de la plante souvent plus petite….Là-bas elle doit aussi être arrosée matin et soir ! Année après année elle s’adapte mais c’est long ! Un peu d'histoire C’est une plante qui a un long historique d’utilisation en médecine chinoise. On la retrouve aussi en médecine ayurvédique avec une indication commune et très intéressante on l’utilisait pour ce qu’on appelait les fièvres intermittentes. En d'autres termes, la personne a des poussées de fièvre, puis une période sans fièvre, puis la fièvre revient, etc. La malaria crée ce type de fièvre. Donc déjà, quelques millénaires dans notre passé, on utilisait probablement l’armoise annuelle pour les infections de type malaria. Plus récemment, nous avons eu un épisode important qui s’est produit en 1967 pendant la guerre du Vietnam. Hô Chí Minh demande de l’aide à la chine car ses soldats périssent plus de la malaria que des balles des soldats américains. La Chine, à l’époque, avait elle aussi de gros problèmes de malaria dans ses provinces du sud. Le gouvernement décide donc de lancer un programme de recherche qu’il appelle Projet 523. Des centaines de scientifiques vont travailler dessus. En 1969, une certaine Tu Youyou, prend la tête du projet. Vous connaissez peut-être son nom car elle a reçu le prix nobel de médecine en 2015 pour ses travaux sur l'Artemisia annua et la malaria. À l’époque, les laboratoires pharmaceutiques du monde entier recherchaient une molécule pour combattre la malaria. En effet, la maladie devenait de plus en plus résistante à la chloroquine, un dérivé de la quinine tirée de l’écorce de quinquina. Les labos testaient des milliers de molécules, un peu à la manière d’un rouleau compresseur, un peu au hasard, pour voir si on allait trouver la molécule miracle. Tu Youyou, elle, s’est tourné vers la tradition et les vieux écrits. C’est comme ça qu’elle a redécouvert l’armoise annuelle. Elle a aussi remarqué que dans les régions de Chine où on utilisait la plante, il n’y avait pas de problème de malaria. Elle va aussi extraire l’une des substances actives, l’artémisinine, la substance dont on parle le plus aujourd’hui. Et pour boucler cette histoire avec le Vietnam, les Chinois ont envoyé des stocks d’armoise annuelle aux troupes d’Hô Chí Minh est son problème de malaria fut réglé. Aussi simple que ça. Situation actuelle La situation aujourd’hui est un peu compliquée. Je vais essayer de vous la résumer du mieux possible. La plante a de nombreuses propriétés, mais on va se concentrer sur 2 uniquement, les deux plus intéressantes. ➜ C’est un antipaludique redoutable. Elle détruit le parasite responsable de la maladie, le plasmodium qui circule dans le sang. Nous avons des protocoles bien établit en termes de dosage et durée, je vais vous les décrire plus bas. ➜ C’est probablement un anti-cancer efficace mais pour lequel nous avons beaucoup moins de recul et d’expérience au sujet des dosages, durée de prise, etc. Donc je vous propose de prendre ces sujets un par un et de rentrer dans les détails. L'artemisia terrasse la malaria La plante contient une substance qui s’appelle l’artémisinine et qui peut être isolée aujourd’hui. Cette substance a été très étudiée. Voici ce qu'il faut savoir L’artémisinine isolée fonctionne pour soigner la malaria ; La plante entière fonctionne aussi très bien ; La plante entière dans laquelle on a enlevé l’artémisinine fonctionne aussi. J’aimerais insister sur ce dernier point car on n’en parle pas assez aujourd’hui. D’ailleurs on voit qu’une autre artemisia, l’Artemisia afra, est elle aussi très efficace contre la malaria et elle ne contient pas d’artémisinine 3. Cela veut dire qu’une fois de plus, l’obsession sur le composant actif ne peut pas fonctionner ! On a recensé plus de 400 composants dans la plante, plus de 20 sont antipaludiques. C’est cette richesse qui fait son efficacité. C’est cette richesse qui fait que le parasite responsable de la malaria n’arrivera pas à s’adapter comme il le fait si bien lorsqu’il n’y a qu’une molécule seule. De plus, l’artémisinine est chère. Il faut un laboratoire pour l’extraire. En dénigrant la plante entière et les formes simples comme l’infusion, on empêche donc les populations locales d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud de reprendre leur santé en main. Je trouve que c’est vraiment triste sachant que des enfants meurent chaque jour de la malaria. Heureusement que les populations locales n’ont pas attendu la bénédiction des Européens et des Américains pour faire leurs propres expérimentations et voir ô combien l’infusion est efficace ! Protocole anti-malaria L'information que je vais vous distiller provient de différentes sources ANAMED, une ONG très impliquée dans les projets sur l’artemisia ; La Maison de l’Artemisia, magnifique projet français de Lucille Cornet-Vernet ; Stephen Buhner aux Etats-Unis et ses recherches sur les plantes antiparasitiques. Malaria déclarée Voici les différentes formes que l’on peut utiliser ➜ Infusion de plante sèche. On utilise 5 g pour un litre d’eau. On peut aussi doser un peu moins précisément lorsqu’on n’a rien pour peser et faire à la poignée, ce qui nous fait en général entre 5 et 10 g. On laisse infuser 15 minutes à couvert. Ensuite on filtre et on boit en 3 ou 4 prises pendant la journée. Cure de 7 jours, plus longtemps n'est pas nécessaire, moins longtemps est problématique. En effet, il ne faut pas s’arrêter avant sinon il reste des parasites dans le sang. Buhner explique que l’artémisinine est mieux extraite s’il y a des lipides. Il conseille donc d’utiliser une infusion dans du lait entier et explique que ceci va extraire 80% de l’artémisinine comparé à 25% pour l’infusion dans l’eau. Bien évidemment, dans les pays pauvres, on utilisera de l’eau tout simplement. ➜ Teinture de plante fraîche. On coupe la plante fraîche en tout petits morceaux et on utilise 200 ml d’alcool pur alcool à 96° si possible, 80° minimum, pour 100 g de plante fraîche. On place une pierre propre sur la plante, dans le bocal, pour que l’alcool recouvre bien la plante. On laisse macérer 2 semaines, on filtre, on presse. Les doses sont de 1 cuillère à soupe de teinture dans de l’eau 2 fois par jour pendant 7 jours Buhner. ➜ Jus de plante fraîche, là encore pas à la portée de tout le monde car il faut un extracteur. Buhner recommande 1 cuillère à soupe du jus par jour, dans de l’eau, pendant 7 jours. Buhner explique que le jus est 6 à 17 fois plus puissant que l’artémisinine pure. Ça fait réfléchir. ➜ Macération à froid. C'est la forme ancestrale découverte par Tu Youyou. On laisse macérer l'artemisia annua dans de l’eau froide pendant plusieurs heures, ensuite on presse la plante pour extraire le plus de jus possible et on va boire dans le courant de la journée. Buhner donne une méthode légèrement différente on démarre avec 100 g de plante fraîche, on verse ½ litre d’eau chaude dessus attention pas bouillante, de l’eau chaude et on laisse macérer pendant 12 heures. Ensuite, bien presser et boire dans la journée. Si vous voulez la méthode simple, c’est celle décrite par ANAMED et la Maison de l’Artemisia, 5 g de plante sèche pour un litre, ou une poignée, en infusion. Résultats la fièvre, les maux de tête, les courbatures disparaissent dès le premier ou le deuxième jour. Cela fonctionne vite et bien. Notez bien Buhner recommande de faire une deuxième cure d’une semaine 2 semaines après la première cure. Donc vous faites la cure d’une semaine, vous laissez passer 2 semaines, puis vous refaites la même cure d’une semaine. Je n’ai pas trouvé pas cette recommandation dans mes autres sources, c’est une spécificité Buhner. Efficacité une étude sponsorisée par la Maison de l’Artemisia au Congo 2, étude randomisée en double aveugle, démontre que sous artemisia annua, le taux de guérison du paludisme est de 99,5 % ! Alors que le taux de guérison si on utilise une combinaison d’un dérivé de l’artémisinine, qu’on appelle artesunate, et d’un médicament antipaludique traitement dit ACT est de 79,5 %. Ça fait réfléchir, non ? Prévention ➜ ANAMED recommande 1,25 g de plante sèche en infusion, c’est-à-dire environ une cuillère à café de plante sèche pour une tasse de 200 ml. Vous faites une infusion à couvert, vous laissez infuser 15 minutes puis vous prenez cette tasse tous les jours le matin. Attention il faut boire toute la tasse d’un coup, vous n’étalez pas la prise tout au long de la journée sinon vous n’aurez pas assez d’effet. Vous commencez avant le départ et vous continuez 3 semaines après votre retour. ➜ Les recommandations de la Maison de l’Artémisia sont un peu différentes. On va faire la distinction avec des personnes qui ont déjà été en contact avec la malaria, et qui ont donc une immunité plus aiguisée face à la maladie. Pour ceux qui ont déjà été en contact avec la malaria une infusion 2 fois par semaine pendant la saison des pluies. Pour le touriste par contre, il faudrait plutôt prendre des doses qui tournent autour des 5 g/L en infusion, donc la dose curative, boire le litre dans la journée, de la veille du voyage jusqu’à une semaine après le retour. Entre les 1,25 g/jour de ANAMED et les 5 g/jour de la Maison de l’Artemisia, il y a une différence significative. Le docteur Cornet-Vernet ayant une grande expérience en la matière, personnellement, si je devais faire de la prévention pour un voyage, je pense que je suivrais ses recommandations 5 g/jour. Notez bien le corps médical ne soutient pas ce type d’approche et vous dira de prendre des médicaments antipaludiques afin de ne pas prendre de risques. C’est donc une approche très controversée ça vous étonne ? Et là je ne vais pas vous dire ce que vous devez faire, je vous dis ce que je ferais personnellement basé sur mes recherches. À vous de voir et de décider. Notez bien aussi bien en attaque qu'en prévention, l’efficacité du protocole va dépendre de la qualité de la plante que vous utilisez. Si vous utilisez une plante trop vieille, ou de mauvaise qualité, ça ne peut pas bien fonctionner. C’est le risque. Et vu que la plante n'est pas autorisée à la vente en France, il est compliqué de s'en procurer aujourd'hui. L'artemisia annua contre le cancer En ce qui concerne le cancer, c’est beaucoup moins net. C'est surtout l'artémisinine qui a été étudiée. Premièrement, nous avons de nombreuses études in vitro, c’est-à-dire hors de l’organisme, dans un tube à essai, qui montrent que l’artémisinine détruit les cellules cancéreuses de la leucémie, du cancer du sein, du cancer du colon, du cancer de la prostate, etc. Nous avons des études sur le chien pour le cancer des os et des ganglions lymphatiques. Je ne vais pas vous lister toutes ces études, il y en a vraiment beaucoup, faites sur de nombreux types de cellules cancéreuses. Pour les études sur humains, hélas, pas grand-chose. Il faut aller voir du côté des médecins qui prescrivent l’artémisinine et qui osent en parler, il n’y en a pas beaucoup je peux vous dire. Un médecin aux États-Unis en parle, c’est le docteur Len Saputo, il est très critiqué comme vous pouvez vous en douter. Il prescrit de 200 à 500 mg d’artémisinine par jour, 4 jours par semaine avec 3 jours de pause. Ce sont des doses plus basses que ce que l’on prendrait pour la malaria. Dans le contexte de la malaria on parle plutôt de 800 à 1200 mg d’artémisinine par jour pendant 5 à 7 jours notez que je ne parle pas ici de plante entière mais bien d'artémisinine isolée. Faisons le calcul pour la plante entière. La plante sèche contient entre 0,75 % et 1,4 % d’artémisinine Buhner, donc pour avoir 200 mg d’artémisinine, la dose basse recommandée par Saputo, il faudrait entre 14 et 25 g de plante sèche par jour, en infusion par exemple. Mais vu que l’on a une synergie de constituants dans la plante entière, il est fort possible que des doses plus basses soient efficaces. Donc pour résumer, on est vraiment dans le flou. Autant on est arrivé à un protocole efficace pour la malaria, autant pour le cancer on nage un peu en eaux troubles. Personnellement, si je souffrais d’un cancer, je reviendrais à quelque chose de simple, car le simple, moi, ça me parle. Je prendrais l’infusion de la plante, probablement à des doses autour des 5 à 10 g/L en cure, probablement une semaine sur deux. Mais cela n’engage que moi, je ne suis absolument pas en mesure de généraliser quoi que ce soit à l’heure actuelle. Faut-il prendre l'Artemisia annua avec du fer ? Ensuite il y a toute une discussion sur la prise de fer avec l’armoise annuelle ou l’artémisinine. Il s’avère que l’artémisinine produit son effet en s’associant au fer et en créant un fort stress oxydatif qui va détruire soit la cellule cancéreuse soit le plasmodium. Donc l’idée est de faire prendre du fer à la personne, les cellules cancéreuses en consomment plus que les cellules saines, le plasmodium en consomme aussi au travers de l’hémoglobine, donc on essaye de saturer ces cellules en fer. Puis l’artémisinine arrive et provoque la destruction. Logique jusque-là. Le problème est que le fer peut aussi nourrir directement les cellules cancéreuses et le plasmodium. Donc là encore, il n’y a rien de clair. J’aime la position du docteur Saputo que je trouve raisonnable si la personne est en manque de fer basé sur un test sanguin, mieux vaut supplémenter car sinon l’artémisinine aura probablement du mal à faire son travail. Sinon il n’est probablement pas nécessaire de prendre du fer. Récolte et séchage de l'artemisia annua On change maintenant de direction et on va parler de récolte. Certains vous diront de récolter les parties aériennes juste avant la floraison. D’autres vous diront de récolter juste à la floraison car les fleurs sont elles aussi très riches en artémisinine Buhner. Là encore pas de consensus. Ramassez toutes les parties aériennes, même les feuilles qui vous semblent les plus vieilles et un peu sèches. En général, ces feuilles matures sont en bas de la plante et sont très riches en artémisinine, plus riches que les jeunes feuilles. Vous enlevez les branches les plus grosses, certaines peuvent être assez costaudes, les branches n’ont aucun intérêt. Vous gardez les branchettes les plus fines, et surtout vous gardez toutes les feuilles et les fleurs si vous ramassez juste en début de floraison. Vous faites sécher à plat sur une grille puis vous conservez dans des sacs en papier à l’abri de la lumière. Ou vous la transformez à l’état frais pour en faire une teinture par exemple, on en a déjà parlé. Contre-indications et précautions L'artemisia annua crée parfois un état nauséeux, c’est assez courant ; Beaucoup moins courant, certaines personnes disent avoir la tête qui tourne un peu, des petites douleurs intestinales, parfois des démangeaisons ; Encore moins courant, la prise de fortes doses, et là on parle plutôt d’artémisinine, peut provoquer une inflammation du foie, donc élévation des marqueurs hépatiques ; Vu que l'huile essentielle de la plante contient des cétones, de fortes quantités de plante, ou une prise sur une longue durée, pourrait entraîner une neurotoxicité théorique qui n'a pas, à ma connaissance, été observée en pratique Pour la prise pendant la grossesse, basé sur mes recherches c’est plutôt contre-indiqué. Nous avons une étude faite en Afrique sur 16 femmes enceintes qui ont pris l’armoise annuelle pendant leur premier trimestre et il n’y a pas eu plus de fausses couches qu’à l’accoutumée. En revanche, les études sur animaux sont plus inquiétantes, donc pour moi c’est non par principe de précaution. Artemisia annua mot de la fin Voilà pour l’artemisia annua, plante très prometteuse. J’espère que l’on va continuer à l’utiliser sous sa forme naturelle de plante entière, que l’on va continuer à aider les populations locales à la cultiver et à l’utiliser. Et pour le cancer, j’espère que l’on aura un jour des protocoles plus détaillés que ce qu’on a aujourd’hui. J'ai bon espoir. Pour aller plus loin Échanges sur la lutte contre le paludisme dans lequel l'artemisia annua est mentionnée - Assemblée nationale, Paris - 13 novembre 2018. Références artemisia annua 1 Voir 2 Voir 3 Lubbe A, Seibert I, Klimkait T, van der Kooy F. Ethnopharmacology in overdrive the remarkable anti-HIV activity of Artemisia annua. J Ethnopharmacol. 2012 Jun 14;1413854-9. doi Cette page ainsi que tout le contenu de ce site vidéos incluses est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification International. Le thé est un breuvage, une tradition, ou encore un rendez-vous. Comme d’autres boissons, il est un prétexte à la création de lien social et ses nombreuses variétés ravissent les gourmands amateurs d’infusions. J’ai trouvé il y a plusieurs jours des photographies montrant des militaires à l’heure du thé, et c’est ainsi que je suis venue à ces recherches sur une variation de l’image du thé. Symbolique luxueuse, synonyme de détente ou encore de copieux Afternoon Tea Burps !, l’heure du thé et la théière ont aussi été synonyme de vie ouvrière difficile. Le thé et le rituel de sa consommation sont fondateurs de liens sociaux. Voici donc un aperçu de mes recherches sur le sujets pour un paradoxe entre raffinement et crise sanitaire, mais aussi entre cohésion et propagande. Jean-Étienne Liotard, Nature morte d’un service à thé, huile sur toile, 378×16 mm, 1781-1783, The J. Paul Getty Museum La fabrication des théières en porcelaine et l’image de l’ouvrière malade L’industrie de poterie dans le district de Staffordshire à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle a été au centre d’une réforme sociale autour du thé. En effet, ce territoire du Royaume-Uni dispose d’une terre particulièrement propice à la production de porcelaine grâce à une concentration intéressante en charbon, marne, terres argileuses et silice. Tout semble réuni pour pouvoir commencer une une production intensive de théière, symbole britannique logique grâce à la tradition de l’heure du thé. Le recensement de 1851 dénombrait alors une population de 84 000 habitants sur cette conurbation de six villes. Bien-sûr la porcelaine n’était pas la seule activité de l’industrie potière qui était diversifiée. Un grand nombre d’ouvriers souffraient alors de saturnisme en raison des techniques de production. Cette intoxication aigüe au plomb a des conséquences très grave sur la santé, c’est tout simplement de l’empoisonnement. Pourtant, bien que massive, les ouvriers pottiers, ou potters, n’était pas une population visible et les dangers de leurs conditions de travail à une époque ou Charles Dickens montre la pauvreté ouvrière demeurent masqués aux yeux du public. L’Historien Julien Vincent Julien Vincent La réforme sociale à l’heure du thé La porcelaine anglaise, l’empire britannique et la santé des ouvrières dans le Staffordshire 1864-1914 », Revue d’histoire moderne et contemporaine 1/2009 n° 56-1, p. 29-60. URL cite une apparition des potters dans la culture britannique dans le roman de Arnold Bennet intitulé Anna of the Five Towns Arnold BENNETT, Anna of the Five Towns, Londres, Penguin,1903 publié en 1903. Document du Women’s Trade Union League of Illinois, 1907 Des lois sanitaires sont apparues entre 1890 et 1914 pour permettre des inspections dans les fabriques de céramiques dont la production est jugé insalubre. Le fait intéressant dans cette histoire est le caractère sexué de ces lois dans laquelle les inspecteurs sont des femmes à qui on donne une responsabilité et une valeur d’autorité quelques années après la fondation du Women’s Social and Political Union. Petite victoire féministe ? Julien Vincent remarque pourtant une ambiguïté de la legislation qui permet des fonctionnaires féminines de procéder des inspections pour favoriser la protection des ouvrières et de leurs enfants. Quasiment économiquement marginales, les femmes sont mises en scènes dans la figure de l’ouvrière malade par leur faiblesses physiques démontrées par les médecins de l’époque Anna DAVIN, Imperialism and Motherhood », History Workshop Journal, V,1978, p. 9-65.. Les hommes ne souffraient-ils donc pas de saturnisme ? Bien que les statistiques sexuées mises en place dans les années 1900 permettent de déterminer proportionnellement un plus grand taux de victimes chez les femmes. Entre combat pour des conditions de travail sanitairement viables et égalité entre les travailleurs, l’histoire de l’industrie céramique n’est pas simple. Je trouve cette affaire intéressante au sens où on a tendance à très vite associer la consommation thé à l’anglaise à celle de beaux salons bourgeois et de service à thé raffinés. La céramique au centre de la construction visuelle du Tea Time a pourtant une histoire sociale où les tableaux d’ouvrière malade et de napperons de dentelles s’opposent radicalement. Une image de l’heure du thé, trendings on Tumblr Une rapide recherche sur Tumblr permet de voir une mise en scène du thé consommé à l’anglaise. Alice in Wonderland et l’heure du thé vue par les francophones L’heure du thé, ou l’heure du thé, dans Alice au Pays des Merveilles a marqué les esprits. Malheureusement, nous autres francophones souffrons de défaut de traduction et d’un manque culturel. Le Tea Time n’a effectivement pas grand chose à voir avec notre goûter de 16h30. Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez lire l’article Problèmes culturels de la traduction d’Alicein Wonderland en français » de Claude Romney ROMNEY Claude, Problèmes culturels de la traduction d’Alicein Wonderland en français », Translators’ Journal, vol. 29, n° 3, 1984, p. 267-280., URL L’afternoon tea est un réel repas, copieux il permettait de tenir le coup de 17h00 jusqu’au dîner dans un pays où le déjeuner n’est pas vraiment un repas. C’est ensuite devenu un réel rite social. Je ne résiste pas à partager de nouveau avec vous cet extrait de film marquée par la chanson du Non-Anniversaire. Une source de cohésion et de lien social L’heure du thé est quelque chose d’au final assez social. Instaurée en Grande-Bretagne durant le XVIIe siècle, la légende dit que le Tea O’Clock est l’œuvre d’Anna de Bedford qui prenait des encas en fin d’après-midi où le thé était la boisson principale, à une époque où les taxes faisait du thé un produit de luxe. La bourgeoisie anglaise a bien entendu imité cette nouvelle habitude. J’ai trouvé dans les archives de la Bibliothèque Nationale d’Écosse des photographies montrant des soldats en mission prenant le thé. Disposés en groupe circulaire, ces militaires semblent très détendus tout en étant dans un contexte qu’on imagine tout à fait tendu. Ces images, sont des images réalisées au cours de la guerre 14-18 soit la première guerre mondiale. Il s’agit de propagande destinée à l’arrière. Elles permettent ainsi de communiquer une image positive et rassurante pour que la population continue de soutenir une guerre que l’Histoire sait particulièrement meurtrière. L’heure du thé, une image qui rappelle un célèbre déjeuner sur l’herbe destinée à la propagande durant la première guerre mondiale. National Library of Scotland, Flickr Commons. Des soldats britanniques juste derrière les tranchées buvant du thé pour rassurer l’arrière. National Library of Scotland, Flickr Commons Le Tea Time des soldats dans les tranchées. Une image de propagande à destinations des familles restées en Grande-Bretagne, National Library of Scotland, Flickr Commons Chaque tradition peut être détournée Le Tea Time est à la fois une particularité culturel et un symbole national. Aujourd’hui il continue de séduire en tant qu’apporteur de lien social et de prétexte aux rencontres. Le succès des salons de thé et même des Tea Party à l’américaine montrent bien que cette tradition continue de charmer nos contemporains. Et comme toutes les traditions, l’heure du thé permet de renforcer la cohésion, et même la cohésion de nationale en tant de guerre en étant le centre de campagnes photographiques pour la propagande. De la même manière, comme toutes les activités nécessitant une production massive et industrielle, l’histoire du thé a aussi eu son lot de conflits sociaux où l’ouvrière-mère malade s’oppose à la bourgeoise qui organise son Afternoon Tea. Mais tout cela n’est qu’une partie de l’histoire de ce fabuleux breuvage.

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